L’objet de ces rencontres organisées par la Chaire Alimentation du Monde de l’UNESCO est de penser les conditions d’une justice alimentaire. Il s’agit aussi de favoriser l’interconnaissance entre les chercheurs et les acteurs de terrain confrontés à des populations qui n’ont pas accès à une alimentation saine et durable.

Représentant de la FEP et du DIAFRAT Paris 5, nous avons participé à ces journées en tant que praticiens. Nous souhaitions témoigner de la situation des familles migrantes dont nous nous occupons. Il est important de faire connaitre les mécanismes qui empêchent ces familles hébergées de façon très précaire en hôtel social de se nourrir correctement.

Nous avons réalisé et présenté un film « Familles invisibles, la course à la survie alimentaire »

dans lequel trois femmes migrantes témoignent de leur vie et de la difficulté à nourrir leur famille.

(Consultation avec le lien suivant : https://dai.ly/x8eltau).

Rencontrer une large communauté de chercheurs issus de disciplines diverses comme l’anthropologie, la sociologie, l’épidémiologie, la géographie et faire connaitre nos actions furent deux objectifs atteints lors de ces journées.

Il revient en synthèse que les dispositifs actuels doivent repenser la place et la dignité des personnes bénéficiaires. L’aide alimentaire via des dons ou des programmes à visée inclusive permet-elle de garantir l’autonomie des personnes comme le permettrait un modèle tel que celui de la Sécurité Sociale de l’Alimentation ?